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Pour l’amour d’un club
Entre ces deux dates, 123 ans de rugby nous contemplent. On pourrait en partie reprendre à notre compte une célèbre phrase historique et l’appliquer à l’Union Sportive Seynoise. Notre vénérable club peut se targuer d’être en effet le plus ancien de la Côte d’Azur, plus ancien même que son illustre voisin le Rugby Club Toulonnais. Merci à Victor Marquet personnage emblématique d’avoir été le père fondateur de l’USS.
Le natif de la région parisienne qui avait d’abord découvert le rugby au lycée Lakanal à Sceaux, avant de porter le maillot du Stade Français, descendit dans le sud, bien lui en pris, pour devenir chef d’atelier aux Forges et Chantiers de la Méditerranée. Caractère bien trempé, il su entrainer derrière lui des ouvriers, mais aussi des soldats de l’Infanterie coloniale alors basés à la caserne de La Gatonne, aujourd’hui collège Curie, dans une aventure toujours aussi prégnante, celle de l’USS.
Pour les couleurs du nouveau club, du rouge et du bleu bien sûr. Soit celles de la ville mais aussi du Stade Français.
Victor Marquet,
fondateur de l'USS

Premier match ? Un certain USS - Olympique de Marseille, mais oui !
Le football n’avait alors pas encore conquis ses lettres de noblesse dans la cité Phocéenne.
Le temps d’une courte crise, l’USS s’effaça pour devenir l’Olympique seynois. Cela ne dura pas bien longtemps, les trois lettres historiques étant gravées dans le marbre de l’Histoire locale.
Concernant le stade, La Muraillette, ce muret qui alors longeait le terrain marécageux et ne facilitait guère un jeu déployé, ceci expliquant peut-être beaucoup de choses dans l’ADN du club, ferait l’affaire. Depuis 1948, quatre ans après son décès tragique lors des bombardements de la ville en avril 1944, le temple du rugby seynois porte à juste titre le nom de cette figure incontournable qu’était Victor Marquet.
Une seule infidélité entre 1994 et 2006 où, jugé trop exigu, et en attendant une mise en conformité de leur arène, les combattants seynois durent s’exiler au stade Léry, ce qui ne constitua pas une franche réussite. Car, Marquet et ses générations d’illustres combattants, lieu de mémorables empoignades, de tant de joies et un peu de tristesse parfois, reste une aire de jeu incontournable pour les joueurs et supporters seynois qui fréquentent ses tribunes du nom des anciens, Aimé Sias ; « Tito » Bazzuchi ; l’esplanade Henri Giovannetti et désormais l’Espace Gilbert Doucet. Certes, la pelouse n’est pas fameuse, mais qu’importe, elle appelle à l’engagement total, au dépassement de soi, a de féroces entrées en mêlée. Ces joueurs qui au fil des saisons arborent toujours avec autant de fierté le maillot frappé du logo qui matérialise le lien entre le rugby et les chantiers navals avec en son centre le pont transbordeur ceint d’une couronne de lauriers.
Tels les rebonds capricieux, ou favorables du ballon, l’histoire de l’USS est jalonné de belles histoires, de titres de Champions de France tels ceux de la triologie fantastique en 1976 (Honneur) ; 1977 (Fédérale 3) et vice-champion en 1978 (Deuxième division). Mais aussi de moments plus délicats qu’il faut surmonter au prix d’efforts et sacrifices. L’essentiel étant de préserver l’héritage laissé par nos anciens, mais aussi le perpétuer.
Club formateur par excellence l’Union Sportive Seynoise peut se targuer d’avoir façonnée de nombreux cracks, de Léon Loppy hier, à Gaël Fickou aujourd’hui, pour ne parler que des internationaux français. La liste serait trop exhaustive s’il fallait énumérer tous ceux qui ont sués sang et eau pour porter haut la casaque Rouge et Bleue. Qu’honneur, mérite et reconnaissance leurs soient rendus.
Comment omettre encore le rôle social de ce club à nul autre pareil. Dispositif Mêlée crampons ; « Les rockeurs ont du cœur » ; collectes pour « Les Restos ont du Cœur » pour ne citer que les plus connus.
1902-2025. L’Union Sportive Seynoise c’est une histoire, un présent, mais surtout un avenir qui s’inscrit en lettres Rouges et Bleues, tant au masculin qu’au féminin, grâce à ses joueurs passés ou présents ; ses minots de l’école de rugby ; ses éducateurs ; ses dirigeants ; ses partenaires ; mais aussi bien sûr ses bénévoles toujours prêts à répondre présents.
Pour l’amour d’un club pareil, que ne ferait-on pas !